La députée allemande Joana Cotar prend position contre l'euro numérique à l'approche de sa mise en place par les législateurs européens.
Alors que l'Union européenne finalise sa réglementation des marchés de crypto-actifs (MiCA) prévue pour 2024, et avance dans son projet de monnaie numérique de banque centrale (CBDC), Joana Cotar, membre du Parlement allemand et fervente défenseure de Bitcoin, exprime des préoccupations majeures.
Elle redoute que l'euro numérique ne donne aux banques centrales le pouvoir de contrôler les paiements et la propriété des citoyens. Elle souligne également le risque d'une surveillance généralisée, rejetant cela en tant que libertaire et citant le système de crédit social chinois comme exemple des atteintes à la vie privée dans les systèmes sans numéraire.
Malgré son opposition à l'euro numérique, Joana Cotar soutient l'argent numérique, en particulier Bitcoin. Elle a initié le mouvement "Bitcoin in the Bundestag" pour sensibiliser les membres du Parlement allemand aux avantages et aux risques de Bitcoin. Joana Cotar aspire à un cadre juridique reconnaissant le Bitcoin comme monnaie légale en Allemagne, soulignant l'importance de maintenir des normes de sécurité, la protection de la vie privée et la prévention d'une réglementation excessive.
Elle envisage la possibilité d'adopter des cadres similaires dans d'autres pays, tout en se concentrant exclusivement sur Bitcoin et en excluant actuellement tout intérêt pour d'autres crypto-monnaies. Joana Cotar souhaite établir une reconnaissance institutionnelle du Bitcoin, mettant en avant ses avantages tout en restant vigilante sur les questions de sécurité et de vie privée.
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